" ... les chefs-d'oeuvre nous renvoient toujours à la vulnérabilité de la condition humaine "
Francis Bacon-Chambre Noire





jeudi 25 février 2010

Poésie/première n°46, février 2010 Jean-Paul GIRAUX

GOYA, GOYA ! La Maison du sourd de Francine Caron et Eva Largo. Les Editions Transignum

De ces sombres sérigraphies inspirées de Goya, surgit l'image obsédante et pourtant séductrice de la mort. Elle est dans les regards vides, l'abandon des chairs. Elles est tache diffuse où le poète lit toutes les peurs. Elle est le doigt de suie qui écrit le destin de la veuve au visage blafard.
Le vers de Francine Caron - en français et en espagnol - assument le terrifiant mystère. Ils accompagnent l'invisible dans des "catacombes verdâtres ", " près de Parques livides ", s'emparent des moires sanglantes que jette su cette noirceur, le " pèlerinage de la mort ". Ce texte talentueux, en hommage au grand peintre, bénéficie encore d'une traduction anglaise due à a plume de Basia Miller.

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